Portrait de Provence - Ramseyer

Portrait de Provence

Le coup de foudre d’un diplomate

Il y a quarante-sept ans, Paul-André Ramseyer était en route pour rendre visite à des amis à Lacoste quand il se trompa de chemin. Une erreur qui changea à jamais le cours de sa vie.

« Il était dix-neuf heures trente et devant moi s’étendait un village ébloui par le soleil couchant. Je ressentis ce qui s’apparente à un coup de foudre. Le village s’appelait Bonnieux et le lendemain je décidais d’aller l’explorer. C’était un jour de marché, avec à peine quatre marchands vendant leurs légumes. Dans le tabac, une jeune beauté aux airs de gitane avait remplacé sa mère.

Et lorsque je me retournais, je découvris un majestueux spectacle verdoyant : le Petit Luberon. Je sus immédiatement que je voulais y habiter. Le jour de Pâques 1972, je reçus un télégramme composé de cinq mots : Ram. Maison pour toi. Viens. »

Le Suisse, qui aura une brillante carrière dans le monde diplomatique, y acheta une maison trois semaines plus tard. Il y passera tous ses étés.

« La beauté du ciel y est extraordinaire, et à chaque fois que je retourne en Provence en septembre, je jette toujours un regard en arrière en m’éloignant et je me dis : t’as de la chance Ramseyer … Plus tard, je découvris que le village avait été la résidence d’été des Papes qui siégeaient à Avignon, l’histoire était gravée sur chaque pierre. J’étais le premier étranger dans ma rue et j’y fus accueilli à 36 ans par les soixantenaires.

J’y rencontrais de merveilleux caractères authentiques et me réchauffais le cœur au contact de leur chaleureuse affection. Lorsque j’ai commencé à explorer les environs, je découvris Saint Saturnin et Buoux, et c’est là que j’aie rencontré la céramiste Christiane Filiatro. Je compris plus tard que la richesse de l’endroit résidait dans la magie des gens que l’on y rencontrait, ce qui renforça ma conviction que les meilleurs souvenirs sont liés au contact humain.

Quand je pris ma retraite, l’idée de m’y installer définitivement me taraudait. Parallèlement, je ressentais le mal du pays et le fait que tous mes amis de longue date habitaient dans les environs de Genève me firent changer d’avis. Mais chaque année je reviens ici, pour ses ciels et pour sa communauté. »

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