Portrait de Provence - Cathy Herssens

Portrait de Provence

Cathy Herssens

« Lors d’un voyage en avion avec un ami, il me demanda quel était mon rêve ultime. Je lui répondis un B&B en Provence et il me dit qu’il avait la maison qu’il me fallait. Trois jours plus tard, je me retrouvais devant un mas du 18ème siècle avec vue sur le Petit Luberon, qui allait changer ma vie. »

Cathy Herssens raconte son histoire avec une pointe de fierté dans la voix. Fierté méritée car 14 saisons plus tard, son hospitalité est devenue une référence. Le Lonely Planet réfère la Maison Valvert comme le meilleur B&B dans le Luberon : expensive but worth it.

Le New York Times chante ses louanges et Côté Sud lui a consacré un reportage de sept pages. Cela ne doit pas être une coïncidence. « J’ai toujours rêvé de m’occuper des gens – de m’épanouir à mes soixante ans. Ma rencontre avec Anton et Inge, des amis qui voulaient investir en Provence, s’avéra être l’opportunité rêvée.

A l’âge de 33 ans, je commençais donc à mettre mon rêve en exécution. » Beaucoup dirent qu’elle avait de la chance, mais pour cela il faut plus que de la chance : plutôt une formule de succès dont tout le monde est à la recherche…

« Il faut être disponible mais à l’arrière plan et jamais envahissant. Durant le verre de bienvenue, je me mets au niveau des attentes des hôtes, ce qui m’aide à les mettre à l’aise grâce à des suggestions et conseils pratiques. Tous les matins, des trucs et astuces sur un tableau. A eux de choisir ensuite. J’ai toujours eu cet état d’esprit. Je suis une perfectionniste qui a gagné en confiance avec le temps. »

Beaucoup abandonnent au bout de quelques années, car un B&B est une atteinte à la vie privée. « Je ne le vois pas comme cela car les rencontres avec mes hôtes sont tellement enrichissantes. Tout le monde a son histoire, son passé et sa propre culture. D’ailleurs, il y a 7 hectares, une vie dehors, et de l’espace pour tous. D’un autre côté, nous n’arrivons pas totalement à nous défaire des problèmes de nos hôtes mais il faut apprendre à vivre avec. »

Quatorze saisons plus tard, l’enthousiasme n’est toujours pas retombé tout comme l’émerveillement. Et elle reste captivée par la Provence. « Je profite de l’odeur de la lavande, je mange les fruits de la campagne, je chéris la gastronomie et je participe à la vie des villages pittoresques. La cabane dans l’arbre s’est avérée une carte de visite attirant le monde entier. »

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